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  Les Menier avant les Menier.

  C'est dans le Bourgueillois, dans le Val de Loire, que naissent et meurent les premières générations Menier. Les uns sont vignerons ou mariniers, les autres sont marchands ou notaires, c'est parmi ces derniers que nous découvrons les ancêtres de la dynastie des chocolatiers.
Et, c'est pendant la tourmente révolutionnaire que naît Jean Antoine Brutus Menier.

Une enfance provinciale

  • Après une petite enfance à Bourgueil, Brutus Menier va suivre son enseignement secondaire au Prytanée militaire de La Flèche, dans la Sarthe. Il se distingue par son amour pour le travail. S'il quitte l'Ecole en 1811, il reste dans la cité sarthoise comme élève à la pharmacie du Prytanée. En 1813 il rejoint Paris.

  L'armée au Val-de-Grâce

  • Brutus Menier est enrôlé dans l'armée, avec une affectation à l'hôpital du Val-de-Grâce. Il obtient une commission de pharmacien sous-aide. Il y reste quelques mois et, avec l'arrivée des Bourbons, il est procédé à une dissolution d'une grande partie de l'armée. Brutus est renvoyé dans ses foyers en 1814.

  Les premières années parisiennes

  • C'est un homme jeune, Brutus a vingt ans en 1815, qui aborde la vie civile. Son stage à la pharmacie du Prytanée et son affectation au service Santé du Val-de-Grâce le conduisent à s'intéresser à la préparation des drogues. Il s'installe dans le quartier du Marais. L'énergie devient vite insuffisante. Des recherches au fil de l'eau le conduisent en Seine-et-Marne, à Noisiel.

  Une usine hydraulique à Noisiel

  • En décembre 1824, Brutus Menier loue un moulin à blé, installé depuis le XIIe siècle sur un bras de Marne. Affranchi ainsi des problèmes d'énergie, il va pouvoir se consacrer à sa profession de droguiste.
    Il maintient toutefois une présence parisienne, dans de nouveaux locaux rue des Lombards. Le voilà ainsi implanté dans le quartier des droguistes, pharmaciens et confiseurs.
    Rapidement, la profession pharmaceutique reconnaît les qualités supérieures des poudres qu'il fabrique. Ses innovations dans l'art de la pulvérisation lui valent, dès 1832, une médaille d'or de la part de la Société d'encouragement à l'industrie nationale.

  La consécration professionnelle

  • Malgré la reconnaissance de la communauté scientifique et technique des arts de l'industrie Brutus Menier n'est pas maître chez lui. Ses fabrications sont dirigées par des collaborateurs diplômés. Aussi, malgré ses 44 ans, en 1839, il reprend les études et passe, avec succès, son examen de pharmacien.
    L'année 1851, représente pour Brutus Menier la consécration professionnelle, avec l'ouverture de la Maison Centrale de Droguerie, rue Saint-Croix-de-la-Bretonnerie, avec l'obtention d'une médaille à l'Exposition universelle de Londres et avec la reconnaissance de la France, lors de la visite du chef de l'Etat dans son établissement parisien.
    A Noisiel, si la préparation des substances médicinales n'a point d'analogue en Europe, l'art de broyer le chocolat est élevé au rang des grandes industries.
    Malade, Brutus Menier décède en 1853. Il laisse un beau nom, des établissements modèles et un successeur son fils.
    Emile-Justin Menier, à vingt-sept ans, va assurer seul la direction des manufactures de Paris et de Noisiel. De cette affaire de famille, il va édifier un empire.

 

Six communes en quête de leur passé

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Jean Antoine Brutus Menier